A l’occasion du chapitre d’histoire sur le monde des cités grecques dans l’antiquité, les élèves de 6e D ont revécu, le temps d’une séance, la célèbre bataille de Marathon qui vit la cité d’Athènes défaire l’invincible armée Perse. « Au premier signal, les Athéniens franchirent en courant cet espace. Les Perses, les voyant accourir, se disposèrent à les recevoir ; mais remarquant que, malgré leur petit nombre et le défaut de cavalerie et de gens de trait, ils se pressaient dans leur marche, ils les prirent pour des insensés qui couraient à une mort certaine. Les barbares s’en faisaient cette idée ; mais les Athéniens les ayant joints, leurs rangs serrés, firent des actions mémorables. Ce sont, autant que nous avons pu le savoir, les premiers de tous les Grecs qui aient été à l’ennemi en courant, qui aient envisagé sans effroi l‘habillement des Perses, et qui aient soutenu la vue de leurs soldats, quoique jusqu’alors le seul nom de Perses eût inspiré de la terreur aux Grecs » (Hérodote Histoire).
Reconstituer la bataille : comment la bataille s’est-elle déroulée ?
Dans un premier temps, les élèves ont pu observer le terrain et le déploiement de la bataille. Puis les pages consacrées à cette bataille dans le roman le messager d’Athènes (d’Odile Weulersse), que les élèves ont lu à l’occasion de ce chapitre, ont été lues à haute voix. Les élèves ont pu voir les troupes évoluer sur le champs de bataille au fur et à mesure du récit, jusqu’à son dénouement.
Simuler la bataille : et si tout s’était passé autrement ?
Quatre élèves ont pu ensuite se mesurer à l’histoire : pourraient-ils faire mieux que les protagonistes d’origine ? Aidés de leur enseignant, en s’appuyant sur une règle de simulation de batailles antiques, les quatre élèves ont construit leur stratégie pour tenter de faire vaincre leur armée. Ce n’est que partie remise !
C’est finalement la sonnerie qui a mit fin aux hostilités, à la grande frustration des généraux qui auraient voulu savoir qui des Perses ou des Athéniens auraient vaincu dans cette relecture de l’histoire. Pourquoi pas pour une prochaine fois ?