1er Jour :
Après avoir décollé très tôt de Paris, nous filons en autocar sur l’autoroute en direction de Rome. Une arrivée rapide et paisible au logement. Nous comblons notre faim par un pique-nique dans les beaux jardins de la Trinité des Monts. Puis, nous entamons notre pèlerinage par une longue marche vers la basilique Saint-Jean-de-Latran. Nous contemplons les monuments de la Ville éternelle au passage et prêtons attention aux petits événements de la vie romaine. A Saint-Jean de Latran, nous commençons la visite par le baptistère, où nous évoquons le souvenir de Constantin, qui fut le premier empereur à soutenir publiquement les chrétiens et à se faire lui-même baptiser. Puis, dans la basilique, les apôtres nous accompagnent jusqu’à l’autel, qui est surplombé par les reliques de Pierre et Paul. Nous quittons la cathédrale des évêques de Rome pour nous rendre à la basilique Saint-Clément. Le patio avec la fontaine, les mosaïques, tout concourt à une atmosphère de calme et de prière. Nous nous hâtons lentement vers notre logement pour assister à la messe. Le dîner et nous méditons devant le soleil qui se couche sur Rome.
2e jour :
Aujourd’hui, nous avons vécu une belle journée de pèlerinage sous un soleil radieux. Le matin, la journée a débuté par l’incontournable fontaine de Trevi. Puis, à l’église de l’Ara Coeli, les élèves ont pu découvrir saint François d’Assise. Aux musées du Capitole, les élèves ont exercé leur œil sur des merveilles de l’art et contemplé les grandioses vestiges du forum romain. Le pique-nique à l’île Tibérine permettait d’accompagner notre repas de la musique chantante des eaux du Tibre. L’après-midi nous avons goûté à l’ambiance si particulière du quartier du Trastevere. Une première étape à l’église Sainte-Marie du Trastevere fut l’occasion de rappeler aux élèves l’importance de la Vierge Marie pour la foi catholique. Sur la place devant l’église, nous avons ensuite ralenti pour profiter de la dolce vita romaine. Une deuxième étape dans la belle église Sainte-Cécile du Trastevere a permis de faire mémoire de cette jeune martyre, dont la vie fut offerte à Dieu. Messe à l’église de la Trinité des Monts, repas puis promenade nocturne dans les rues de Rome pour manger une glace. Ralentir et savourer le moment présent.
3e jour :
Aujourd’hui, les élèves ont contemplé plusieurs œuvres du peintre Le Caravage à l’église Saint-Augustin et à Saint-Louis des Français. Ils ont aussi découvert plusieurs grandes figures de la foi chrétienne, comme sainte Monique, la patronne des Mamans, sainte Catherine de Sienne, ou saint Matthieu. Dans les rues de Rome, les images des saints et saintes, de Notre-Dame nous accompagnent également. Le midi, les jardins du château Saint-Ange ont permis une pause pique-nique bienvenue. L’après-midi, c’est un des temps forts du pèlerinage avec la visite de la basilique Saint-Pierre. Après une longue attente pour passer les portiques de sécurité, c’est l’émerveillement devant les richesses de la plus grande église du monde. Il faudrait ralentir le cours du temps pour pouvoir les contempler toutes. Le soir, c’est d’un pas de flâneur, que nous nous rendons au glacier. Le soleil se couche sur les marches de l’escalier de la place d’Espagne ; les lumières s’allument sur la Ville éternelle. Au loin, la coupole de Saint-Pierre est un phare qui veille sur chacun, grands et petits, humbles et riches. Contempler la beauté de la Création embellie par la main de l’homme, qui est le signe de l’Amour de Dieu pour nous.
4e jour :
Aujourd’hui, nous avons vécu une très belle journée hors des murailles de Rome. Le matin, nous sommes allés à la basilique Saint-Paul hors les Murs, pour prier devant la tombe de l’apôtre des Nations. Le père Gandon a accompagné la visite de la lecture de la lettre où Paul raconte sa conversion. Les élèves ont été saisis par la sobre majesté que dégage l’intérieur de la basilique avec ses files de colonnes. Petit moment shopping à la boutique de l’église. Puis, nous prenons à pied la route des Sept églises pour nous rendre à la basilique Saint-Sébastien et à la catacombes Saint-Calixte. Pique-nique dans les jardins de la catacombe, c’est la campagne : silhouettes longilignes des cyprès, allées d’oliviers, cactus gigantesques, acanthes poussant ça et là… Ralentir pour ressentir et voir la beauté de la nature. A la basilique Saint-Sébastien, les élèves ont contemplé la dernière œuvre du Bernin, un beau portrait du Christ en marbre. Ils ont pu se recueillir devant le tombeau de Sébastien, soldat romain martyrisé pour avoir prêché la foi chrétienne à ses camarades de combat. A la catacombe de Saint-Calixte, c’est un guide jovial qui nous fait la visite en français. Nous découvrons ainsi ces impressionnantes galeries souterraines, où ont été enterré des papes, des martyrs, des saints et des saintes. Émotion de voir ces fresques, ces plaques de marbre qui témoignent dès les débuts de l’Eglise de la foi inébranlable au Christ ressuscité, source de Vie. Le père Gandon célèbre pour nous la messe dans une des salles des catacombes, moment de silence, de prière et de communion. Le retour se fait via un bus et le métro. Malgré le monde et la chaleur, les élèves sont ravis d’éviter le trajet à pied ! Le soir, une veillée d’adoration à l’église de la Trinité prolonge ce moment de grâce. Accompagner pour faire grandir, accompagner pour relever ceux qui ont trébuché sur le chemin.
Jour 5 :
Ce matin nous avons visité la basilique Sainte-Marie-Majeure, qui est ornée de superbes mosaïques. C’est aussi un lieu de dévotion très populaire avec la relique du berceau du Christ et une image de la Vierge qui aurait été peinte par saint Luc. Le midi, les élèves se sont régalés d’une pizza. Puis nous avons procédé à la remise du trophée des familles. L’équipe des Barberini a gagné ! Vive les abeilles industrieuses ! Le pèlerinage s’est conclu par la messe dans la chapelle de l’Alma Mater Miserabilis au couvent de la Trinité des Monts, qui abrite une image miraculeuse de la Vierge. Ralentir, accompagner, contempler et prier : un beau pèlerinage que chacun et chacune est invité à relire pour témoigner avec joie de ce qu’il a vécu.